PAUL et TOUS les AUTRES...
Le Raisin, le Vin...
La Femme & l'Homme !
L'heure s'étire, impassible au fond des verres vides. Je déplie l'étoile du beau temps et sens battre la décrue du destin. Les cloches ont chanté ; le vent du soir d’octobre odore pendant que le vin ruisselle à joyeux flots, je suis là, je suis gai, si gai, dans mon rire sonore…
Oh! Si gai, que j'ai peur d'éclater en sanglots!
Mon Ami, aimer, être aimé, savoir boire, toujours secourir le malheur…
Dans le travail avons cherché la gloire, voilà le secret du bonheur.
Mon Ami ! Garde-nous en bouteilles, de ses vins les grappes vermeilles.
Et, quand vieux barbons, pour nous les chansons n'auront plus d'échos, qu'au moins nous finissions à l'ombre de notre treille, à la table Numérique, réunis, lorsque le vin abonde quel plaisir d'être assis auprès de ses amis!
Chantons, et chassons la noire tristesse, faisons régner l'allégresse, la gaîté, l'amitié et la sincérité.
Moi, Jeanga suis un homme et bois le vin de larmes à même la coupe du rire ne voulant ressembler ni à la vague ni à la plage ; par ta main mon Ami, je meurs d'amour et de haine, suis avec toi homme transplanté dans la joie…
Avec bruit, du goulot vers le plafond qu'il frappe, il s'élance au galop, ce bruit, je le préfère à celui du canon. Mieux qu'une arme de chasse…
A ta santé AMI, je tire le bouchon.
Encore merci, … D’être Mon Ami…
Jeanga !