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28 octobre 2013

SUCRE VERT...

               

   ...Herbe douce

    Mon Ami Alain SIRA m’a raconté l'été dernier les bienfaits de la plante Stévia !

Depuis je ne mange plus de sucre ! 

       La plante Stévia, connue dans son pays d’origine sous l’appellation d’”herbe douce” est appelée à faire une révolution économique dans les prochaines années.

         Cette «herbe», originaire du Paraguay, contient en effet une molécule complexe appelée stévioside, qui possède un pouvoir sucrant tout à fait exceptionnel (300 fois le sucre).

stevia

         Aujourd’hui, le Monde est partagé entre des pays, qui après des études poussées, l’ont adoptée et ceux ne voulant pas en entendre parler !

         Les pays ayant construit une agriculture et une industrie basée sur les sucres de la betterave (la France en est le premier producteur) et de la canne à sucre sont très puissants et s’opposent à la diffusion des connaissances, appelées à bouleverser leur organisation actuelle.

         D’autant que cette stévia pourrait être produite en pays tropicaux, où elle pourrait être plus difficilement contrôlée par les pays riches (le colonialisme ayant pris d’autres formes).

              Désignation botanique
              Stevia rebaudiana Bertoni appartient à la famille des Asteraceae.
Il y a plus de 200 espèces de stévia, seules quelques unes possèdent ce pouvoir édulcorant (rebaudiana, aristata).

              C’est une plante vivace, caduque en Europe, atteignant 60 à 80 cm, au système radiculaire puissant, et marcottant facilement. Elle ressemble aux menthes pour son développement.

              Origine
              Son berceau d’origine est l’Amérique centrale, où elle a été découverte vers 1926, et où elle est utilisée depuis toujours par les populations locales.

              Les conquistadors espagnols et portugais l’avaient déjà signalée au 16ème siècle !
              Elle se trouve à l’état sauvage au Paraguay, où malgré sa récente protection, elle est trop récoltée. Une espèce de Stévia sucrante aurait déjà disparue.
              Heureusement, aujourd’hui existent quelques sociétés (américaines), installées au Brésil, qui cultivent sur plusieurs centaines d’hectares la Stevia rebaudiana. La culture ne demande ni insecticides, ni herbicides et se rapproche d’une culture bio.

              Elle est aussi cultivée à grande échelle en Chine, ou grâce à un procédé d’extraction spécial, l’extrait ressemble au sucre traditionnel. Les Américains en importent beaucoup.

              Enjeux économiques ?
              Énormes évidemment.
              Des pays s’y investissent totalement : Japon, Corée, Israël, tandis que d’autres commence à s’y intéresser : pays asiatiques, Chine, le nouveau Pandore, le Liban, la Suisse…

              Les Etats-Unis et l’Europe «font la grimace», car évidemment, il y a beaucoup d’intérêts financiers en jeu et les sociétés concernées ne sont pas prêtes.

              Seul, le Professeur belge Geuns étudie à l’Université de Louvain le dossier d’agrément au sein de Communauté européenne.
Nos centres de recherches français n’ont pas officiellement de programmes de recherches sur la stévia, même si en réalité tout le monde se prépare à cette révolution, que les grosses multinationales s’efforcent de retarder…

               Stévia et les Géants

              Stevia rebaudiana (Asteraceae) est une plante vivace, d’origine tropicale (Paraguay), proche de nos Asters. Dans sa famille, elle est la seule à avoir un pouvoir extraordinaire, connu depuis longtemps (1918) par les Européens et depuis toujours par les populations locales : elle peut remplacer avantageusement le sucre…

              Son pouvoir sucrant est très fort, 300 fois le sucre, sans les inconvénients.
              Elle n’est pas toxique, mais, au contraire, excellente pour la santé, ceci est prouvé par de nombreuses études récentes, un grand usage dans certains pays modernes (Japon, USA, Allemagne) et depuis toujours au Paraguay. Elle peut être utilisée directement, à l’état naturel. Il suffit de réduire en poudre sa feuille séchée.

              C’est une plante facile à cultiver, ne demandant pas les engrais nécessaires à la canne à sucre (graminée exigeante), ou à la betterave. Elle s’accommode de sols pauvres (essais à Haïti en zones arides et cultures importantes au Brésil, Paraguay et en Chine). On tente actuellement de la cultiver dans le sud de l’Espagne, où elle semble tout à fait pouvoir s’implanter. Elle demande de la chaleur et des arrosages modérés.

Mais, elle peut aussi être élevée comme nos plantes annuelles, fragiles au froid, et produire, dans la saison estivale, une bonne quantité de feuilles. Elle se conserve l’hiver comme un géranium, sans difficultés.

              Mais où trouver cette plante étonnante ?
              Elle est très rare, volontairement !

              Il n’y aurait, en France, qu’un seul établissement agréé (par qui ? La stévia est une plante sauvage au Paraguay !) ; un seul horticulteur en Belgique, mais qui déclare sur son site Internet, n’avoir plus de plantes disponibles ; quelques-uns en Allemagne, dont un en Bavière, qui n’a que quelques dizaines de plantes…

              En Amérique du Sud, la Stevia est le sucre des diabétiques. Quand on mâche la feuille, on est étonné de l’intensité de son goût sucré. Mais la plante n’a pas de valeur nutritive, donc excellente pour les personnes en excès de poids.

              Au Japon, aujourd’hui, cette plante est utilisée à la place du sucre et des édulcorants dans 50 % des usages (elle y est même utilisée dans le Coca Cola) ! Certains pays ont compris son intérêt : les Etats-Unis en importent de plus en plus de Chine et du Brésil, nos voisins, l’Allemagne et la Suisse, la connaissent dans la plupart des pharmacies et magasins de diététique.

              Et en France, c’est pour quand ?
              Le principal obstacle semble être les fabricants d’édulcorants de synthèse industriels, notamment l’aspartame américain, produit contesté pour la santé.

              En fait, le développement d’un produit dépend de considérations très éloignées de l’intérêt du consommateur et de sa santé. Nous le vivons avec les OGM aussi. Actuellement aux Etats-Unis et en France, la stévia est interdite comme édulcorant mais autorisée comme complément alimentaire.

              La plante pourrait être cultivée si les horticulteurs voulaient s’y intéresser. Elle ne peut pas être interdite, n’étant aucunement dangereuse, bien au contraire.

                     stevia1
              On peut trouver dans certains magasins spécialisés, un édulcorant naturel de stévia, au prix double du concurrent de synthèse américain. Mais, si l’on traverse les Alpes ou le Rhin, on la trouve à un prix très concurrentiel !

              La Stevia, une plante à problèmes…

              La plante vivace tropicale Stevia rebaudiana est d’actualité. C’est une plante sucrante étonnante, qui conviendrait bien à tous les diabétiques et à tous les candidats à la minceur.

              Elle remplace complètement le sucre et a, en plus, des vertus thérapeutiques. Il faut, pour en profiter pleinement, utiliser les feuilles séchées ou la poudre verte issue de sa pulvérisation, et non l’extrait sous forme de poudre blanche ou l’extrait liquide plus raffinés.

On absorbe alors, avec le pouvoir sucrant, de la vitamine C, B1 et B3, du calcium et de nombreux autres éléments intéressants.

Elle peut et doit être utilisée directement à l’état naturel.

La stévia est beaucoup plus économique que la saccharine. Et c’est là qu’elle dérange trop de groupes industriels, trop d’industries pharmaceutiques, trop d’intérêts financiers ! Vous vous rendez compte, il serait possible de produire du “sucre” dans les pauvres pays tropicaux, sans utiliser d’usines de transformation, sans engrais (la canne à sucre et la betterave en exigent beaucoup), avec des circuits commerciaux nouveaux…

Aujourd’hui le Monde consomme 62 000 tonnes d’édulcorant chimique, l’Europe 10 000 tonnes.

En Europe, cela utiliserait 26 000 ha, dans les terres pauvres du Sud essentiellement, et pourrait prendre un peu de la place laissée par la régression du tabac (quoique les sols utilisés ne soient pas exactement les mêmes).

Il a été prouvé que l’Aspartam est dangereux pour la santé, le Japon l’a interdit notamment.

Mais les industriels européens sont, pour le moment, protégés par les Commissaires de l’Union Européenne qui ont jugé que cette plante est nouvelle et demande donc beaucoup d’études pour être agréée comme remplaçant le sucre.

Or, tout le monde sait que le sucre est un “poison blanc”, indispensable, certes, mais cause de nombreux troubles et maladies.

Alors, maintenant essayons la stévia !

Les Japonais connaissent bien cette plante, les enfants adorent les bonbons, le coca, les pâtisseries, qui ne provoquent pas de caries. Beaucoup d’Américains commencent s’y intéresser suite à la parution de deux livres sur ce sujet (un a été brûlé par un commando… à notre époque !).

De nombreux pays se préparent à produire et à répondre à la demande des consommateurs informés, dont vous allez être. Le Brésil produit déjà des centaines d’hectares, essentiellement pour les Américains, le Japon s’approvisionne en Chine notamment, le Liban et Israël installent des cultures, probablement beaucoup d’autres pays se préparent, heureusement…

L’union européenne a financé des études complémentaires : l’Université Hohenheim, à Stuttgart en Allemagne a reçu plus d’un million d’euros pour étudier la culture de la Stevia au sud de l’Espagne et la mise au point d’une faucheuse moissonneuse.

Or, il est probable que le climat ne soit pas celui des tropiques et sûrement que la main d’œuvre sera plus chère qu’à Asunción ! En attendant, les résultats de ces études peuvent demander un temps indéterminé…

Le Professeur Geuns, en Belgique, qui a présenté un dossier complet, a été renvoyé à ses études, forcément insuffisantes. Il est maintenant assez découragé et mériterait un soutien. La culture de la plante en Europe est assez délicate, et je vous indiquerai quelques informations prochainement : où la trouver ? Où trouver des semences ?

STEVIA, OÙ ES TU ?

Plante vivace, Stévia rebaudiana, originaire du Paraguay,décrite en espagnol, par le botaniste Bertoni en 1926, qui ,à cette époque relate l’usage qu’en font les populations locales, qui l’utilisent comme produit sucrant, naturellement.

Cette plante a aussi des propriétés thérapeutiques prouvées et serait d’un grand secours pour les diabétiques, les personnes voulant maigrir, pour éviter les caries (études nombreuses au Japon,et plus récemment du Dr Geuns,Université de Louvain en Belgique.(consultez l’ excellent article de S. Binhas dans la revue »Pour nos Jardins, no 207 de juin 2002)

La Stévia, s’opposant à des intérêts économiques et industriels n’est pas bien vue de l’administration européenne qui a rejeté la demande d’agrément pour usage alimentaire en 2000 demandée par ce professeur Geuns. Il faut aussi remarquer que nos chercheurs français du Cirad ou de l’INRA ont des programmes de recherches en cours sur la Canne à sucre notamment,et qu’une Université belge, seule aura des difficultés.

Les « découvreurs »,qui ont essayé de commercialiser la Stévia ont mal débuté :ils ont vendu, en pastilles ou en solution dans l’alcool le stévioside contenu dans la plante, car c’est la formule la plus pratique à l’usage.

Plusieurs importants horticulteurs français et belge , une jardinerie importante angevine, après un investissement important en cultures et en marketing ont cessé, car ils insistaient sur le pouvoir sucrant reconnu…

Dans notre pays,l’industrie sucrière et pharmaceutique est puissante : "le sucre est toujours trois fois plus cher en Europe que dans le reste du monde et les sucriers conservent un marché intérieur géographiquement très découpé : on n’ a jamais mangé de sucre italien en France, ni même de sucre bavarois dans la Ruhr ! " analyse un spécialiste du secteur

La commission européenne ne souhaite pas que cette plante soit connue et prenne une place importante comme cela s’est produit au Japon (40 % du sucre remplacé par la Stévia), aux Etats Unis, au Canada ,en Israël,en Corée etc.

Donc cette loi a été promulguée :
Document 300DO196 du 22 février 2000, relative au refus d’autorisation de mise sur le marché de « Stévia rebaudiana Bertoni lantes et feuilles séchées » en tant que nouvel aliment ou ingrédient alimentaire conformément au règlement(CE) n° 258/97 du Parlement européen.

Conclusion : Stévia rebaudiana Bertoni ,plantes et feuilles séchées ,est un nouvel aliment au sens du règlement (CE) n° 258/97 et comme il n’a pas été démontré que le produit est conforme aux critères définis à l’article 3, paragraphe 1,du règlement, il ne sera pas mis sur le marché communautaire.

Donc, a arrêté la présente décision :
« Stévia rebaudiana Bertoni : plantes et feuilles séchées » ne peut être mis sur le marché communautaire en tant qu’aliment ou ingrédient alimentaire.

En fait, c’est l’usage alimentaire qui est visé et ce texte prête à confusion !
Alors, achetez cette plante, qui garnit bien les talus, et à une floraison blanche automnale intéressante !

En France, très peu de producteurs se sont intéressés à cette Stévia, qui a pourtant un grand succès en Suisse et hors d’Europe. Mais ça va changer !

Aujourd’hui 3 Mousquetaires Producteurs (et plus j’espère) ont la Stévia en stock, en godet commercialisables :
*Bruno Tisserand et Béatrice Fosselin, 30500 Potelières ,Tel 04 66 24 82 82, e mail : bruno.tisserand@free.fr
Ils expédient en 48 h franco :
3 plantes de Stévia en godet contre un chèque de 29 euros ttc.

*Le monde des fougères, olivier Essavin 06330 Roquefort les pins Tel 04 93 77 63 38 qui expédie pour 50 euros minimum Stévia et autres plantes de sa production.

*Aromatiques tropicales Mr et Mme Latour 46340 Degagnac Tel 05 65 41 55 81

Cette plante peut se cultiver facilement en pot, mieux en plein air dans le sud de la France.

 stevia_rebaudiana

Un sol neutre lui convient, léger ou sableux, bien drainé.
Ce qu’elle redoute le plus, c’est l’humidité stagnante, et surtout pas trop d’arrosages.

 
Elle est à cultiver comme un Basilic, Géranium, Sauge…
A l’automne, après la floraison, elle est caduque et va hiverner sans arrosages, ou peu et est à redémarrer au printemps avec de petits arrosages.

La multiplication est à faire par boutures de tiges, de racines ou par semis de graines.

La plante étant rare (actuellement), les graines sont chères et ne sont pas garanties fraîches, pour assurer une levée sure. La bonne saison des semailles est le début du printemps, à chaud, et d’ici là, vous aurez de bonnes adresses de semences de stévia…

Dans la prochaine Gazette, vous deviendrez « accro » de cette plante, avec des recettes. Tout le monde n’aime pas son goût sucré, un peu caramélisé.

Les meilleurs amateurs sont ceux qui boivent du thé ou des infusions, et les amateurs de pâtisseries. Dans le café, elle change un peu le goût, qui ne plait pas toujours… Mais ceux qui aiment ne peuvent plus s’en passer !

Les prix sont encore trop élevés, mais c’est normal, étant distribué par une seule société/Guyapi 55 rue Traversière 75012 Paris, au prix de 9 euros la boite de 50g.

Elle s’appelle officiellement Stevia rebaudiana Bertoni et est utilisée depuis des siècles par les Guaranis et les indiens du Mato Grosso.
Originaire du Paraguay, on l’appelle là bas “herbe douce” et est utilisée pour de nombreuses applications médicinales : on en fait des pansements pour accélérer la cicatrisation, on la consomme pour faire baisser la tension artérielle ou pour lutter contre le diabète.

Selon l’endroit ou elle pousse, une feuille de stévia a un pouvoir édulcorant de dix à trente fois plus fort que le sucre de canne.

Son rendement est de 1000 à 1200 kilos de feuilles séchées à l’hectare.

Une étude au Japon et au Brésil a montré qu’il n’y a pas de danger à consommer cette plante en dessous de 38,5 mg de stévoside par kilo de poids et par jour, limite impossible à atteindre car le corps est saturé de goût sucré à 7,2mg par kilo et par jour.

On peut citer comme autres propriétés son effet sédatif, régulateur de l’humeur et stimulant nerveux.
Elle est antibactérienne car très riche en vitamine C et en zinc, nutriments essentiels pour lutter contre les infections…
Elle participe à la régénération cellulaire, lutte contre l’eczéma et même l’acné et l’herpès courant.
Elle embellit les cheveux ternes, renforce le muscle cardiaque…

Nom commun : stévia.
Nom botanique : Stevia rebaudian, famille des astéracées ou composées.
Nom anglais : stevia.
Partie utilisée : feuilles.
Habitat et origine : petit arbuste originaire du nord de l’Amérique du Sud (Brésil et Paraguay), aujourd’hui cultivé sur une base commerciale en Amérique centrale, au Brésil, au Paraguay, en Uruguay, aux États-Unis, en Russie, en Israël, en Thaïlande, en Chine, au Japon et en Corée.
Indications
Réduire la tension artérielle.

Abaisser la glycémie
Réduire la tension artérielle, faire baisser le taux de glucose sanguin.

Posologie
On attribue les effets du stévia aux stéviosides qu’il renferme. La teneur en stéviosides des feuilles peut varier de 4 % à 20 % du poids sec en fonction des cultivars employés et des conditions de culture. Pour obtenir l’effet thérapeutique recherché, il importe donc d’employer un extrait normalisé en stéviosides.

Hypertension artérielle
• Prendre de 250 mg à 500 mg de stéviosides, trois fois par jour.
Diabète de type 2 ou tolérance au glucose.
• Prendre 1 000 mg (1 g) de stéviosides, trois fois par jour, aux repas.

Avertissement. L’automédication en cas de diabète peut entraîner de graves problèmes. Lorsqu’on entreprend un traitement ayant pour effet de modifier son taux de glucose sanguin, il faut surveiller sa glycémie de très près. Il est aussi nécessaire d’avertir son médecin afin qu’il puisse, au besoin, revoir la posologie des médicaments hypoglycémiants classiques.

 
Historique
Les Indiens Guarani d’Amérique du Sud ajoutaient à leurs infusions de plantes des feuilles de stévia pour les adoucir. Au Brésil et au Paraguay, on les utilise depuis des siècles en cuisine. En Amérique latine, la phytothérapie traditionnelle considère le stévia comme hypoglycémiant, hypotenseur, diurétique et cardiotonique.
Il a quand même fallu attendre le début du XXe siècle pour qu’on commence réellement à s’intéresser aux stéviosides de la plante, qui possèdent un pouvoir édulcorant (sucrant) de 100 à 300 fois supérieur à celui du sucre sans aucune calorie. Les stéviosides font partie de la famille des glucosides, des substances végétales cristallines qui produisent du sucre après avoir été absorbées par l’organisme.

Au début des années 1970, le Japon a interdit l’usage des édulcorants artificiels (aspartame, saccharine) parce que les autorités craignaient leurs effets négatifs sur la santé humaine. Au même moment, un consortium japonais mettait au point une méthode d’extraction des glucosides du stévia. L’État japonais a alors autorisé l’extrait de stévia comme édulcorant alimentaire. Son usage s’est rapidement répandu en Asie et en Amérique du Sud. Il est désormais présent dans quantité de produits agroalimentaires sur ces continents : de la sauce soya aux boissons gazeuses en passant par la gomme à mâcher, les tortillas et les gâteaux de riz.

En 1991, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a statué que le stévia était inacceptable comme additif alimentaire et en a interdit l’importation. Il n’est pas exclu de voir dans cette décision l’intervention du puissant lobby des édulcorants artificiels1. Une vaste campagne, soutenue par les Japonais, a aussitôt été lancée afin de lever l’interdit américain sur cette plante médicinale.

Sous la pression des consommateurs et des distributeurs, la FDA a autorisé, en 1995, la vente du stévia à titre de supplément. Cependant, son usage est toujours interdit comme édulcorant ou additif alimentaire que ce soit aux États-Unis, au Canada et dans les pays membres de l’Union européenne 2-4.

Depuis la fin des années 1990, des agriculteurs canadiens essaient de cultiver le stévia dans le sud de l’Ontario. Des recherches sont en cours en Alberta et en Colombie-Britannique pour mettre au point un édulcorant naturel qui pourrait faire concurrence aux produits actuellement sur le marché, si jamais l’usage du stévia est autorisé à cette fin.

Recherches

Hypertension artérielle. En Chine, deux essais cliniques de très bonne qualité ont donné des résultats concluants. Une première étude à double insu a été effectuée en 2000 auprès de 106 personnes souffrant d’hypertension. Les sujets ont reçu, pendant un an, soit un placebo, soit 250 mg de stéviosides, trois fois par jour. Après trois mois, la tension artérielle des membres du groupe traité était inférieure de 12 mmHg à 15 mmHg à celle des sujets du groupe placebo.

Cet effet a persisté jusqu’à la fin de la recherche. Un deuxième essai, publié en 20037, a porté sur 174 personnes atteintes d’hypertension légère. Elles ont été traitées pendant deux ans soit avec un placebo ou avec 500 mg de stéviosides, trois par jour. Résultat : leur pression sanguine a diminué (effets notés dès la première semaine de consommation) et leur qualité de vie s’est améliorée. Les stéviosides ont aussi réduit les risques d’hypertrophie du ventricule, une complication de l’hypertension non traitée. Malgré l’excellente qualité des études, certains analystes soulèvent le fait surprenant qu’aucun effet placebo n’ait été observé lors de ces deux études. Ils mettent en garde contre la tentation de vouloir généraliser les effets obtenus auprès de participants chinois à l’ensemble des populations non-asiatiques.

En 2006, des chercheurs brésiliens ont réalisé un essai clinique avec placebo auprès de 14 sujets souffrant d’hypertension artérielle légère et non traitée10. On leur a administré des doses de stévia sur une période de 24 semaines. Mais, la plante n’a pas été plus efficace que le placebo pour réduire la pression artérielle des sujets.

Cependant, ces résultats non concluants pourraient être attribuables au nombre très restreint de sujets et au dosage nettement moins élevé que celui des essais menés en Chine. Les doses étaient environ de 250 mg par jour durant 7 semaines, puis de 500 mg durant 11 semaines et de 750 mg durant 6 semaines (pour une personne de 70 kg).
Ces trois études ont clairement établi l’innocuité de la prise régulière de stéviosides sur de longues périodes.
Diabète de type 2, intolérance au glucose. Le stévia augmenterait la tolérance au glucose et abaisserait le taux de glucose sanguin, selon un essai11 de faible envergure portant sur 16 volontaires en santé, publié en 1986. Les données animales et in vitro indiquent que les composants du stévia pourraient agir directement sur le pancréas pour stimuler la production d’insuline, mais aussi diminuer l’absorption intestinale des sucres ou encore augmenter la sensibilité à l’insuline et les fonctions métaboliques du foie et des muscles squelettiques.

En 2004, des chercheurs danois ont mené une étude croisée (stévia ou placebo successivement chez les mêmes individus) chez 12 patients atteints de diabète de type 2.

Ils ont observé que 1 g d’extrait de feuilles de stévia - contenant 91 % de stéviosides - avait amélioré la glycémie après un repas-type, comparativement à un placebo fait de fécule de maïs. Ces résultats sont encourageants.

Ils corroborent l’usage traditionnel du stévia qui est utilisé en Amérique du Sud pour traiter le diabète.

Cependant, des études de meilleure qualité et de plus grande envergure sont nécessaires avant que l’on puisse trancher sur l’emploi clinique de l’extrait ou déterminer un dosage optimal.

Toxicologie. Les Japonais estiment avoir démontré l’innocuité du stévia et de l’extrait standardisé en stéviosides1.

Cela a permis à l’État japonais et à plusieurs autres pays en Asie et en Amérique du Sud d’autoriser son emploi comme additif alimentaire.

Le stévia et les extraits standardisés en stéviosides sont employés depuis environ 30 ans dans ces pays. Cependant, les autorités de l’Amérique du Nord et de l’Europe refusent encore d’en autoriser l’usage comme édulcorant.

 La raison le plus souvent invoquée pour justifier ce refus est que les stéviosides pourraient avoir un impact négatif sur la reproduction humaine.

Selon une source ethnobotanique paraguayenne, le stévia serait considéré comme une plante abortive.

Cependant, aucun cas d’effets indésirables sur la fertilité humaine n’a été rapporté dans les pays où on autorise, depuis des décennies, la plante et ses extraits comme additif alimentaire.

Quant aux études in vitro et sur des animaux de laboratoire, les données sont parfois contradictoires. Après les avoir analysées attentivement, l’Organisation mondiale de la Santé a conclu, en 2006, que les stéviosides n’ont pas d’effets négatifs sur la reproduction.

Cet organisme international a fixé, de façon temporaire, une dose journalière acceptable de 0 mg à 2 mg par kilo de poids corporel, soit un maximum de 100 mg de stéviosides par jour pour une personne de 50 kg, et 140 mg pour une personne de 70 kg25. Il s’agit là d’un dosage très prudent, car tel que mentionné ci-dessus, la prise quotidienne de 1 500 mg de stéviosides par jour durant deux ans n’a eu aucun effet indésirable chez des Chinois souffrant d’hypertension.

Précautions
Attention
• On recommande aux personnes souffrant d’un diabète de type 2, d’hypertension ou d’hypotension qui désirent prendre du stévia de vérifier régulièrement leur taux de glucose sanguin ou leur tension artérielle, afin de faire ajuster leur médication si nécessaire.

Contre-indications
• Par prudence, certaines sources recommandent aux femmes enceintes et à celles qui allaitent d’éviter de consommer de grandes quantités de stévia.

 
Effets indésirables
• Le stévia pourrait provoquer des allergies chez les personnes allergiques aux plantes de la famille des astéracées (marguerite, pissenlit, chrysanthème, etc.), bien qu’aucun cas n’ait été signalé à ce jour.
• Selon un essai conduit sur des animaux, le stévia ne provoque pas de carie.

Interactions
Avec des plantes ou des suppléments
• Les effets du stévia pourraient s’ajouter à ceux des plantes ou des suppléments qui ont une action hypotensive ou hypoglycémiante.

 
Avec des médicaments
• Les effets du stévia pourraient s’ajouter à ceux des médicaments hypotenseurs ou hypoglycémiants.

L’avis de notre pharmacien
Les produits naturels ont-ils leur place dans le traitement du diabète?, par Jean-Yves Dionne

Sur les tablettes
Dans le commerce, on trouve le stévia sous deux formes principales :
La poudre de feuilles séchées. Son pouvoir édulcorant est de 10 à 15 fois plus élevé que celui du sucre. Elle a été traditionnellement employée pour adoucir le goût des tisanes de plantes amères.

L’extrait normalisé (au moins 90 % de stéviosides). Il est constitué d’une poudre blanche soluble dans l’eau. Il est aussi offert sous forme liquide. Son pouvoir édulcorant est beaucoup plus élevé que celui du sucre raffiné (de 100 à 300 fois), sans aucune calorie. Il faut l’utiliser avec beaucoup de parcimonie. Les sites Internet qui en font le commerce présentent des tables de conversion (spécifiques à leurs produits) qui permettent de doser adéquatement cet édulcorant.

Le goût. La feuille entière a un arrière-goût amer qui peut rappeler la réglisse. L’extrait en poudre, une fois mélangé à un liquide, aurait moins d’arrière-goût. Des extraits liquides aromatisés sont aussi offerts (menthe, vanille, etc.).

Bises à vous TOUS !

Nga & Jean

 

A tout de suite… Encouragez-moi aussi !

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