RAIL & SANG... Pourquoi Toi... Alain TÉOLIS!
RAIL & SANG
ALAIN MON AMI
Putain de train!
Numérologue depuis toujours, depuis que mes obligations militaires m'y autorisent ou presque…
A l'époque... Je demeure maintenant en Avignon, ma profession libérale me laisse outre un flot de clients me faisant gagner ma vie mais aussi m’accorde des heures de liberté ; par moment, on me retrouve aux bords des rivières, lacs alentours, une canne à la pêche à la main ou en canoë sur les plans d'eau environnants.
Ce sport halieutique me pousse aux portes de la ville... De petits voyages en piqueniques ; je découvre les environs. La région me plait beaucoup, les gens m’ont accueillis comme un des leurs ou presque… Des amis se greffent à mon existence.
Ne ressemblant à personne... Ce qui les attire ?
Je n’en sais rien, peut-être cette différence… Mais laquelle ?
- « Moi, je répète ce que l’on m’a dit… »
- « Ah ! Bon ? »
Au fond de moi... Je ne trouve pas…
Il est vrai qu’il est difficile de m’approcher – au premier abord je suis comme un caillou rouillé. Mais, sous la fine poussière qui m’isole du monde (le croirait-on ?) Mon cœur à la porte grande ouverte et celle-ci, est à deux battants.
Des allers et venus, les "va et vient", la campagne, mon bureau…
Plus tard...
Un samedi après midi, je m’en souviens très nettement pour lui avoir remémoré souvent…
...Un petit homme se présente à moi par le truchement du téléphone – Je le sens petit, rien qu’à sa voix…
Il semble à ce moment là : en dessous… Appel ! Obtenir une consultation de numérologie, devant se présenter dans les jours suivants pour un nouvel emploi de direction dans une grosse entreprise française (De Protection)
…Sortant d’une convalescence suite à un grave accident de la route… Ayant besoin de se faire rassuré, certainement - le lendemain à l’heure juste…
La sonnette !!
- « Bonjour, J’ai rendez-vous… »
- « Entrez ! »
Il est là comme je l’avais visionné mentalement, son petit costume d’avant l’accident, un peu juste, suite à une convalescence peut-être trop longue et les nombreux petits plats de Katy, sa compagne…
A plusieurs reprises il est au cabinet de Numérologie chez moi, avenue MONCLAR en Avignon – tout près de la gare… 
Rien que par sympathie, il revient souvent, il est là… Pas encore d’emploi mais ce ne serait tarder maintenant.
- « Jean, ça va mieux ce costume là ? »
Pointilleux sur ce que l’on pense de lui et sur sa vestimentaire… Ses cheveux, sa peau, parfum, bague et tout le reste… Je n’insiste pas sur la sacoche en cuir au prix excessif et la montre de marque… Je n’oublie pas non plus que c’est un chemin de vie 3. (Numérologie)
Le chemin de vie 3.
Il lui faut de la LUMIÈRE ET DES APPLAUSISSEMENTS
C’est le mendiant du futur… Il veut savoir maintenant et surtout après…
Son dernier travail avant l’accident : Cadre à la B.P. – Oui, vous voyez bien, la British Pétroléum - La société B.P., anciennement nommée British Pétroleum puis B.P. Amoco, est une compagnie britannique de recherche, d'extraction, de raffinage et de vente de pétrole fondée en 1909 .
Si bien, que très souvent, il est de passage à mes côtés dans mon bureau.
Nous prenons souvent des repas ensemble dans un petit restaurant intra-muros de cette ville fortifiée ; cette sympathie montant, je me retrouve à son domicile afin d’honorer une invitation à diner…
…Ambiance chaleureuse, dans la cour il est là, me reçoit comme un coq, fier de me montrer sa jolie villa, la braise du barbecue rougit le mur de la demeure, il est 20 :30 – Sa compagne me salue sous la lanterne tout en s’affairant à la cuisson…
Les verres s’entrechoquent… La veillée se termine autour d'albums de photos diverses, les papillons nagent dans les boissons.
Tard, je retourne dans la ville renommée pour ses divers Papes. L’Isle sur Sorgues ce n’est pas le bout du monde.
Nous nous voyons de plus en plus… Les sorties du week-end, les veillées au bord du lac – feu de camp…Nous sommes bien… Une guitare m’use les doigts, le clapotis m’accompagne.
…Je vis seul, mes deux garçons ont aussi, lors de leur week-end, a mon tour, connus Alain, car oui, il s’agit bien d’Alain T. !
- Partie de pêche… Mais Alain est plus « branché » ville…
- Moto…
- Belle voiture…
- Luxe…
- Parade.
- Je dirais même frime…
Il est vrai que c’est mon ami, nous sommes très proches mais tellement différents ; mais choisis, je lui parle bien comme il le faut !
Bien dans le poste, comme il aime à dire : Entre 4 Zyeux !
- « Alain, tu en fais trop !!…»
- « Quoi trop !? »
Souvent il me rend l'appareil...
Mais…
On ne choisit pas sa famille…
Ses amis ? Si ! (Dans le mot ami se cache le mot AMOUR)
Les allers et venus de la clientèle numérologique m’ont fait, un jour rencontrer une jeune femme qui, chemin faisant m’accorda le droit d’aller résider avec elle, en campagne dans une maison, villa entourée d’animaux multiples sans oublier ses 3 enfants.
- « Alain qu’en penses-tu ? »
- « Jean ! T’as pas vu tes yeux… »
- « Regarde tes yeux, tu auras la réponse… »
…Il est du déménagement !
Jean-Alain & Alain-Jean… A tel point qui est bon pour moi et lui, aux dires des étrangers, de placer une femme entre nous…
Katy, le lui a dit aussi, tu es plus avec lui qu’avec moi…
Les gens ont vite fait de vous mettre une étiquette dans le dos – voir même plus bas !!
Mais ensemble, que de rigolades, de jeux, de bêtises racontées, des services rendus, de blagues, des fous rires de jeunes premiers…
Y a plus de 35 ans.
Un jour d’automne, nous nous sommes retrouvés à ramasser des pommes de pins dans la forêt gardoise, juste au-dessus de BAGNOLS/CEZE - Faire des pleins sacs à poubelle, des sacs plastique noirs… Pommes de pins, que nous ramassions pour l’hiver (feu de cheminée et barbecue).
Là aussi, on a ri comme des fous nous étions tous les deux, on a travaillé aussi, quinze sacs de 100 litres…
Comme si c’était hier que je m’en souviens. Nous étions comme deux fous, deux frères…
On était content de s’être rencontré, s’être trouvé - Joyeux…
Au bureau... Me "voyant" faire le "Voyant" et, gagner largement ma vie, assis sur un fauteuil en cuir…
Il me dit :
- « Ton boulot… Mais c’est rien ! Je sais le faire, je vends toute la journée bien d’autres vents que ceux que tu prodigues »
Il voulut apprendre la Numérologie – je lui prête une de mes blouses blanches – celle qui se boutonne sur l’épaule – oui, comme les dentistes…
Harnaché ou déguisé, il est dans le cabinet de consultation, un livre à la main…
- « Bonjour madame… C’est votre tour… »
Je présente Alain comme mon associé – Il est petit, gêné et retourne sur son siège…
La consultation commence avec la nouvelle cliente… Il écoute et n’en perd aucune bouchée – Il comprend, avale, apprend tout avec une rapidité exceptionnelle…
Autodidacte m’avait-il annoncé – Il aime à dire cela, je me suis fait tout seul – Si bien qu’un jour déménageant de l’Isle sur Sorgues, il s’installe Numérologue à ma grande surprise à CANNES 06.
- « Mais, Alain, tu n’as que 5 leçons… Tu ne connais pas tout… »
- « T’occupes ! Je connais tout ou du moins assez pour broder autour et gagner ma vie ! »
- « Je le sens ! Je suis prêt »
…Et il a ouvert son cabinet de Voyance…
Au début à domicile…
Entretemps, moi, je déménage car je décide d’ouvrir un cabinet de Num dans une grande ville.
…Une location se libère, je saute dessus le premier – TOULOUSE !
Je lui dis puisque tu t’éloignes de moi vers l’est, moi je m’éloigne de toi vers l’ouest…
Nous rions.
TOULOUSE… Un jour vers 20 :30 heures, c’était en Décembre 2005, je rentre de mon artisanat car, en parallèle, j’ai ouvert en 97 un atelier de serrurerie, clef minute et tout ce s’en suit, c’est très net en mon esprit, je l’appelle au téléphone juste pour l’entendre, uniquement…
- « Tu sais Alain, il y a longtemps qu’on s’est téléphoné ou pas vu… »
- « Mais… Jean, la porte est ouverte, tu viens quand tu veux ! »
- « Ouais ! »
- « Quand je veux ? »
- « OUI, oui… »
- « J’arrive !!! (20 :45) »
Je venais d’acheter la Mercédès, elle avait 20 jours… Départ à TOULOUSE : 21 :00 - Arrivée à CANNES-MOUGINS : 01 :00 - 4 HEURES JUSTE…
Oui ! Je sais ce n’est pas ce que j’ai fait de mieux… !
...Une table de roi m’attend, nappe, serviette tissus, du vin fin et quelques tranches de magret, sauces chaude, haricots verts ; un magnifique gâteau, un «forêt noir»…
Fin du repas, le Ricard aidant, nous étions comme deux larrons en foire… Sa nouvelle épouse étant en congés dans sa famille.
Histoires, rires, discussions de Numérologie, papiers, crayon...
Les heures tournent...
- "Café ?"
... Ça fait le cinquième...
Il sert le café lui-même avec la maniaquerie du vieux garçon…
- "Gaffe y a une goutte !"
- " ½ Sucre ! Mais tu dois le casser au dessus…"
Bref, c’est mon pote !
Le matin au réveille une charmante petite jeune fille me salue, Charlène – Présentation…
...Ballade au port Canto puis dans la vielle ville… 12 :30 Restaurant.
3 Jours à la maison nous avons fait le plein - Nous sommes repus de conneries et de bien-être, nous nous sommes revus.
Plusieurs visites à Toulouse oui, il est venu à l’atelier et nous avions même mangés du chocolat d’un maitre chocolatier premier ouvrier de France, avec du vin de noix ! J’ai gardé la bouteille en souvenir…
Il a même visité avec une agence de location, un bureau à 100 mètres du mien, pour s’y installer… Puis, pas de suite…
Toulouse entre Mougins, Toulouse, Mougins, l’Espagne, l’Italie, sans oublier les E.U…
…Trop de luxe, tue le luxe…
. Motos
. 4x4
. Voiture de sport
. Moto des mers
. Voyages
. Dépenses sans compter…
Combien de fois ai-je dis :
- « Pense que tu n’es pas invincible… »
- « Gaffe à tes nombres… »
Là ; il s’assombrit…
- « T’as vu quelque chose !! »
- « Tu ne m’en as pas parlé ? »
"Hypocondriaque" de sa vie…
Bref ! Tu le connais surement un peu…
Par an, il appelle plus de 10 fois pour se faire rassurer soit pour lui ou pour une connaissance…
- « Mais Alain… C’est toi le professionnel !! »
- « Oui, mais toi, tu sais tout ! ...Et tu ne veux pas me dire… »
…Et on s’embrouille…
- « Pourquoi tu n’as pas voulu suivre les leçons entièrement…? »
- Bref, y en a pour 20 minutes, et t’es un con et toi t’en es un autre… Ensuite on en rit.
Puis, ensuite MOUGINS CANNES et après multiples péripéties GAP…
Putain de caractère ! (...)
Ayant rompu et trouvé "une autre femme", une maitresse qui ne faisait le poids avec aucune des autres…
…Sa MOTO ! Harley…
Puis... Faison court...
Travaux et doutes !
…Difficultés de travail…
…Moins de clients – Moins d’Assiduité…
…Amours déçus...
Défaites... Tristesse...
Descente aux Enfers (Comme l'on dit... Ou sont ses "Amis" ? Je veux dire : A M I S !)
COMBIEN EN AVAIT-IL ?
Un seul ? Deux peut-être ? PEUT-ÊTRE 3 !
Mais je parle de véritables amis - De ceux qui restaient comme des frères près de lui, même si trop souvent il "gonflait" son Monde...
…J’ai servi de bouée… Plusieurs fois !
Récemment, il me cachait ses douleurs ses chagrins… Pour moi, le plus lourd à supporter - ses longs silences ou ses absences...
Cet homme ne s'est pas vu vieillir progressivement - ce sont les jeunes filles qui lui ont fait découvrir la vérité trop brusquement...Ce fut un choc quand il n'a pas... Sans médications.
Oui, cachant son âge aux femmes de rencontre et à tout son entourage, étant un chemin de vie 3, donc un joueur-enfant dans l'âme, ne fréquentant que des plus jeunes comme il se sentait lui même - Jeune, à ses propres yeux ou de son miroir. Mais le reste suit-il ?...
Ce qui l’a emporté – pour moi.
C’est la honte !
Il espérait tellement : La télé, la gloire, le prestige, la réussite…
Il me parlait d'une chaine de télé spéciale VOYANCE...
Le fait aussi d'avoir fait des essais de cinéma l'a emporté dans des délires... De grosse tête...
Tout vouloir surtout accéder à l'inaccessible comme un grand ou comme un riche comme un artiste...
Il ne faut pas jouer les riches... (Je lui dis souvent cette phrase... Reviens donc avec moi - Tu t'envoles Alain... Atterrir n'est pas facile de trop haut...)
Catherine, Charlène ou autre... Je peux parler de lui, des jours et des nuits entières...
Ne sachant pas dire je t'aime à personne - Son émotivité souvent controlée l'empêcha toute sa vie d'être le Papa qu'il aurait voulu avoir et être.
Je peux vous parler : De ses désirs, de ses enfants, sa première fille, haaaa ! Oui j'en ai les oreilles.. Ce n'est pas rien !
Puis y a eu... Vous parler de ses craintes, ses idées cachées, ses désirs profonds & secrets – voir même ses obsessions, ses fantasmes, ses amours sur et sous la table, sa vie d’homme quoi - Je ne vous parlerais pas de la place prise par son dernier enfant dans son coeur immense et encore plus timide voir trop pudique - Il m'en parlait, il en pleurait... (Comment il l'aimait...Il en était dingue !! Je lui disais mais dis-le lui !!! Oui je sais...)
Il aimait que je parle de lui à autrui puisqu'il en était incapable ; a mes récits, il pleurait comme un enfant, mais il aimait...
Je crois moi, Jean, que c'est une des rares personnes qui parlait sans cesse et ce, très bien et sans cesse, pour, en fin de compte, cacher en urgence ce qu'il avait à dire sur lui..
C'était sa façon à lui, de le crier au Monde entier, je vais mal - A celui qui voulait bien l'entendre donc le connaissait, Lui.
Par-dessus tout cela c’est un homme sur qui je comptais, il est présent encore au fond de moi, je l’estime – Et il m’aide à mon tour de là où il est.
Tous les mois... Je reviens ici ! Te voir...
Veillez sur lui…
Comme il le fait assidument, maintenant.
Toi, mon Ami, qui donnait ta chemise à qui était malheureux… Tu permets que je retourne faire un tour dans ta vie… Ici ?
Tes amis, ta famille te connaissent-ils vraiement ?
Embarquement immédiat.
Merci à Toi!
TON TEMPÉRAMENT
…Sensible, humaniste.
L'injustice te choquait. Recherchant l'équilibre. Ta volonté te poussait sans cesse à entreprendre une action pour les autres.
Dévoué, le moins que l'on puisse dire est que tu n'étais pas étouffé par ton ego contrairement à ce que tu laissais apparaître très souvent à qui ne te connaissait pas.
Au premier abord, bien sur que tu étais expressif. Appréciait également l'action et les changements.
Face à l'imprévu, tu cherchais à ce que d'autres partagent et approuvent ta démarche
- Tu sais Alain, je te connais bien ! Moi !
Aimant le danger, les aventures périlleuses. En fait, tu étais animé d'une réelle générosité et il te plaisait de donner de toi-même.
Toutefois, il était est nécessaire pour Toi, mon Alain, d'asseoir une certaine réussite, un certain confort autour de toi.
Ta créativité devait pouvoir servir des métiers qui en ont besoin.
Chez Toi, demeurait une harmonie en toutes choses, dans chacune de tes attitudes.
Ton désir profond était de construire patiemment une œuvre quelle qu'elle soit. Ton souhait était de trouver une situation stable.
Le seul problème est que tu croyais ne jamais pouvoir y parvenir.
Concrètement, tu menais une existence très riche, très variée. Les expériences, les relations se succèdent rapidement.
Tu savais tirer ton épingle du jeu des situations qui se présentaient. Tu apparaissais également comme quelqu'un qui innovait, faisant preuve d'audace.
Tu avais du mal à assumer l'héritage de tes ascendants qui s'attachaient toujours à maîtriser les aspects matériels de l'existence.
Pour finir, mon Ami, ton caractère était entier. Ne subissant pas les hésitations dues parfois à des élans différents, aux prises de conscience intérieures parfois contraires de ceux et celles qui ont changé de nom au cours de leur existence. (De Christolis – Ton nom de baptême de Numérologue… TU M'AVAIS DEMANDÉ DE RECHERCHER UN NOM...)
Étant avant tout un créatif dans l'âme. Quel que soit ton mode d'expression, tu avais en permanence ce besoin de créer.
Ta créativité peut s'exprimer au travers de nombreux arts. Tu étais capable d'adaptation et faisant preuve de conviction dans tes créations.
L'attachement à ta mère et /ou une femme en particulier est puissant. De même, tu souhaitais te fixer, t’engager dans la durée. L'association doit être facteur de stabilité. Nous en parlions souvent… Ce fut mon ressenti lors de notre rencontre.
Tu allais progressivement te détacher des choses futiles pour mieux discerner, et aller en profondeur.
Pour cela, il se peut que la fratrie (amicale) ait joué un rôle et des trahisons, des moqueries ont pu aussi déclencher ce sursaut en toi.
Tu appréciais les modes de raisonnement nouveaux, ingénieux, ouverts à d'autres méthodes. Toi qui apprenait grâce ton esprit mobile et adaptable aux divers modes d'apprentissage.
Tu fuyais les discours sans faille et lourds, le savoir immuable des anciens.
Tu appréciais les personnes pas trop envahissantes. Tu aimais vivre tes émotions de manière intense. Les plaisirs sensuels étaient sans cesse au premier plan, car tu recherchais les sensations. Tu étais également susceptible au point d'apparaître parfois instable parfois même violent.
Touche à tout sur le plan physique et sportif. Tu t’enflammais pour de nouvelles disciplines et abandonnais tout aussi vite les anciennes. Tu remuais beaucoup mais sans prendre le temps, le recul nécessaire. N'approfondissant pas la plupart du temps les bienfaits de telle ou telle activité.
Tu étais circonspect quand il s'agissait de donner du crédit à tes intuitions. Étant méfiant vis à vis des domaines sur lesquels tu n'avais que peu de prise. Si toutefois les disciplines ésotériques t’attiraient, il y a de fortes chances que ce soit parce que tu les avais expérimentées par toi-même, afin d'en démontrer l'efficacité.
TES PRINCIPALES QUALITES…
T’en avais un paquet mon Salaud !
Ensuite, ta capacité d'adaptation, ton sens de la coopération, dont tu avais pourtant une certaine maîtrise seront mis à l'épreuve durant les périodes correspondant au défi du 2 (voir plus loin).
Cela dit, il t’était d'autant plus facile de coopérer quand tu t’engageais le premier et que les autres devaient suivre.
Tu avais une nature plutôt sociable. On t’appréciait, mieux, on te recherchait.
Tu te faisais facilement des amis. Étant ingénieux, créatif, parfois même doué pour les arts. Je te connaissais tu sais… Je sais que tu me regardes en ce moment…
D'autre part, nombreux sont les registres sur lesquels tu aimais partager.
L'expression verbale ou corporelle s'accompagne toujours du désir de l'autre.
Toute latitude ne t’a pas été accordée en ce qui concerne ton tempérament aventurier, épris de liberté qui est le tien. Il faudra composer avec le défi du 5 (l’excès en tout).
De plus, tu appréciais de vivre ton besoin de liberté à deux, avec l'autre.
En fait, tu aimais partager l'aventure, la découverte, le changement.
Tu étais le confident idéal, celui à qui on demande un conseil, un réconfort. Il faut dire que tu savais être exemplaire, sans reproche, pour ce qui est d'assumer tes obligations familiales (Note bien mon pote Alain que le sens du mot famille est à prendre au sens large. Ta famille représentait surtout ton cercle d'amis...).
En somme, sans pour autant en redemander, tu prenais tes responsabilités mais de manière très personnelle. Loin de toi l'idée de laisser quelqu'un d'autre que Toi, agir.
Altruiste, tu plaisais de par ta capacité à comprendre et aimer les autres, à vouloir t’en occuper et les soulager.
Côté cœur, tu avais le sens de la mesure. Tes élans du cœur étaient tournés vers la communauté.
Tu aimais partager un idéal commun.
Tu aimais faire plaisir, alors attention, je t’en parlais souvent, reste vigilant Alain, des personnes moins scrupuleuses pourraient profiter de ta bonté.
AVAIS-TU DES EXCÈS ?
Tu croyais tellement en Toi que tu en oubliais les autres.
Pesant chacune de tes actions afin de ne pas porter atteinte à autrui.
Tu risquais par des initiatives dictées par ta seule volonté de te pénaliser tôt ou tard. Il ressortait également que cette volonté de t’engager, de participer était particulièrement manifeste dans le cercle de tes relations amicales et/ou artistiques, et d'une manière générale, partout où il y a communication et formes d'expression.
L'impulsion à d'abord vivre par, voire pour toi-même prime sur les autres considérations.
AVAIS-TU DES DÉFAUTS ?
Va au plus simple, au plus évident, au lieu de te compliquer l'existence te disais-je.
Dans ce cas de figure, tu étais très ordonné au point de paraître maniaque.
Cela dit, tu mettais volontiers tes qualités d'organisation, de persévérance et de méthode au service d'un idéal, d'une cause qui à elle seule, justifiait à tes yeux cette quantité d'énergie déployée.
Avec toi Alain, c'était le tout ou rien. Il fallait admettre que tu avais du mal à canaliser ton mental, et tu apparaissais tout à coup renfrogné ou excentrique.
Il aurait fallu d'abord faire la paix avec Toi-même.
Il t’était difficile de surcroît de maîtriser tes émotions tant le décalage te semblait important entre tes aspirations spirituelles et humanistes, et l'état du monde entier.
Tu aurais aimé changer en profondeur les choses. Tu analysais et comprenais le monde du dedans. Faisant tienne, la souffrance d'autrui.
Je me souviens aussi ton rapport avec l'argent et le pouvoir très différent de la norme. Et en ce sens je te l’avais expliqué, tu risquais de vivre des situations où on ne comprenait pas ta façon d'appréhender ces domaines. Rester vigilant il aurait fallu !
Ajoutons que pour que ta réussite matérielle et sociale soit parfaite, il aurait fallu aussi que ton statut social te confère un pouvoir pour aider les autres. Les carrières à vocation humanitaire t’auraient permis d'étancher ton énorme soif de pouvoir. (Tu aimais cela – Combien de fois as-tu fais cadeau du coût des tes consultation… ?)
Je te connaissais bien tu étais mon demi… Ma moitié, nous nous étions analysés tous les deux – Tu pleurais… Souviens-toi…
TES PRÉDISPOSITIONS
A partir de mon analyse du dessus, nous allons tenter de faire la synthèse de tes différentes influences sans pour cela te critiquer, loin de là, mon intention !
Il t’était difficile d'entretenir une relation durable dans les domaines du cœur ou des affaires. Si ton projet nécessitait une collaboration, il aurait fallu choisir un partenaire qui accepterait de ne pas avoir à diriger. TOI !
Alain, tu supportais parfaitement de collaborer côté professionnel comme côté cœur. Tu étais tout à fait capable d'assumer des responsabilités professionnelles. Mais…Tu étais loin de te laisser imposer idées et conseils.
Tu savais être attentif aux autres mais ce sont tes idées qui primaient. Tu pensais d'abord à Toi. Tu avais besoin d'un travail qui ne soit pas trop routinier, te laissant suffisamment de temps libre ou de liberté de mouvement - (Cette profession libérale te convenait à merveille.)
Sinon la déprime te guettait. Tu aimais la vie familiale et ses responsabilités, néanmoins le désir de bouger, de sortir, de vivre des expériences variées l'emportait et t’éloignait très souvent de la maison.
Tu réagissais instinctivement.
Tu n’aimais pas analyser, prendre trop de recul. Il te fallait t’engager immédiatement.
Le matériel était trop ta tasse de thé.
Il fallait que tu trouves là aussi un juste équilibre dans ce domaine.
UNE DESTINÉE…
En te portant, ta mère vivait dans un environnement plutôt instable ; elle était souvent soucieuse mais n'en a demeuré pas moins très attentive à ton égard.
- « Mais comment sais-tu tout cela me disais-tu ! » C’est mon boulot…
Depuis la naissance, ta vie était influencée par le nombre 3. Cela signifie que tu as vécu une destinée bienveillante, te poussant aux contacts, à la communication. Rencontrant très peu d'obstacles. Ton esprit créatif à pu s'exprimer. La réussite était au bout du chemin.
Tu avais clairement choisi une feuille de route te donnant l'occasion d'exprimer toute ta sensibilité.
Donner et recevoir de l'affection.
Tu avais toutefois à dépasser une tendance à blâmer et râler, surtout lorsqu'il te semblait ne pas être à la hauteur d'une situation. Souviens-toi ton embauche… Protec…
Une fois tes doutes et ta réserve levés, tu appréciais de pouvoir donner un avis, éclairer les autres, exprimer tes sentiments.
Quelque part, tu avais besoin de convaincre ton auditoire.
Tu avais beau te montrer distant, voire impassible, ta vie émotive était intense.
Du coup, nombreux ont été les prétextes à donner vie à tes émotions, parfois en dramatisant certaines situations ou, tout simplement, en te divertissant de spectacles, émissions ou livres passionnants.
Plus sensible que d'autres, tu parvenais à capter le sens profond de toute expression humaine qu'elle passe par une œuvre artistique, le rictus d'un visage.
T’appuyais-tu sur tes intuitions ? (En consultation c’est certain…).
Ceci t’entraînait à bien percevoir les injustices autour de toi. Ta difficulté était alors de mesurer tes propos par rapport à tes ressentis en restant constructif.
Pour cela, tu savais parler avec le cœur.
Cela te permettait de communiquer ton enthousiasme en refusant les compromissions. Tes émotions étaient au service de ta détermination.
Une aide du destin… Ton nombre cosmique !
Véritable guide, il t’a indiqué que ton destin serait profondément marqué par des épreuves et tes erreurs de chemin. Néanmoins, loin des sentiers battus, il y a eut place alors pour des expériences mystiques.
Tu possédais la force nécessaire de vaincre les obstacles et passages délicats que la vie ne manquait pas de te présenter. Cependant ta capacité à aller de l'avant était un précieux atout.
D'autres aspects indiquaient des épreuves à surmonter ce qui n'entravait pas tes qualités créatives et ta nature souvent aimable.
Au cours de ton existence, il t’a été souvent demandé de savoir accepter les délais aussi bien que d'assumer tes efforts sans pour autant te révolter, de voir combien ton courage pouvait porter ses fruits à terme.
Une autre leçon mon Alain à concerné ta capacité à prendre la mesure de l'argent, à savoir gérer l'évolution matérielle de ta vie sans en faire la finalité de toutes tes actions…( Là, tu n’as pas su… Je ne te juge pas tu le sais… J’explique… Aujourd’hui j’en ai besoin !!)
Approfondissons à présent.
Une certaine forme d'angoisse, des pensées morbides pouvaient naître en toi.
Elles étaient à relier à TA vie fœtale.
Tu aimais particulièrement certains animaux.
Tu partageais une technique de travail avec ta partenaire ou un proche.
D'autre part, le conjoint pourrait te mettre dans des situations de servitude à trop vouloir accepter ses désirs.
Tu pouvais vouloir revivre les bons moments de ta vie de couple au travers d'une relation extra conjugale.
Si relation il y a eu, ce partenaire était plus jeune.
Tu as aimé ce que tu faisais et ta créativité intéressait un type de public.
Tu avais de puissants liens affectifs avec les enfants – Tu en parlais ? Il y en a eu un, qui insista pour avoir un animal.
- « Oui mais comment le sais-tu ? »
…D'autre part une relation affective à été difficile à vivre du fait des problèmes de santé du partenaire et/ou de contraintes qui limiteront ta liberté de mouvement. Ta conjointe t’encourageait dans tes objectifs professionnels.
Peut avoir été rencontrée sur ton lieu de travail. Tu étais capable de pardonner ses travers affectifs.
Toutefois, la rancune a pu être tenace pendant un moment. Les rapports dans ton couple pouvaient être rendus difficiles de part tes milieux d'origine différents.
L'éducation reçue, la manière de pensée n’ont pas été les mêmes que celles du conjoint. Et des tensions en ont découlé.
Je sais, que tu me regardes écrire, n’oublie jamais mon Ami, qu’ici, là, nous étions deux.
Je t’aime et t’aimerais à jamais !
Jean
Rien n’appartient à personne…
On peut parler de tout !
Mais toujours DEVANT l’intéressé !
Bise à vous tous !
Étoil’Alain… Je T’aime
Jean Maisonnier
Ho Chi Minh ville
Bonjour Jean,
.
C'est vraiment très bien écrit !
Ce texte résume bien papa
Tu le connaissais par cœur...
Tu es celui qui a lancé sa carrière
Et
Qui lui a tout appris des sciences occultes.
Tu as marqué sa vie !
Tu as été celui de ses amis
Qui a le plus compté pour lui.
Au plaisir de te lire,
Bonne journée à toi et à ta femme Nga.
Catherine Téolis
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