Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Nous ? On RIZ ! Vietnam
24 avril 2015

Ma femme...

.

DSCN9846     

         Peut-être… Suis-je fou? 

         Tout me porterait à le penser, mais pourtant, quelque chose me dit que tout cela est vrai, trop vrai. 

         Mais, quel est cet univers ? 
         Et que veut-il de moi ? ! 
         Qu'est-ce qu'il m'arrive ?

         Je suis, apparemment, dans un temple aux dimensions cyclopéennes, gisant au fond d'une mer interdite. 

         Curieusement, je peux respirer comme si j'étais à la surface, dans la cour de ma petite maison à Toulouse. 

         Des murs du temple semblent émaner une étrange lueur verte qui illumine tout autour de moi et donne à cet endroit un lugubre reflet. 
         Je peux voir près de moi des créatures à la croisée de l'humain et du poisson, mais pourtant loin d'être des sirènes. 

         Elles nagent tout autour de moi en me regardant et en riant. 
         Elles font une sorte de danse affreuse et inhumaine et me regardent en continuant de se moquer de moi. 
         Je sais que je vais à la pèche mais de là… 
         Ces Choses sont si grotesques et affreuses qu'elles ne peuvent pas être de notre univers, que dis-je, de la même dimension que nous.
Mon regard ne peut rester très longtemps sur eux sans projeter mon corps en d'horribles convulsions mentales. 

         Est-ce que cela veut dire que je suis ailleurs ? 
         Au fond d’une partie de pèche ou… 

         Tiens ! 

         Mon chien est à mes côtés... 
         D'un endroit où nul n'est allé ou plutôt, jamais revenus ? 

         Je crois être au deuxième étage de ce temple gigantesque, car en dessous de moi je peux voir encore d'autres créatures, plus laides et plus hideuses les unes que les autres, s'affairer autour d'un autel ténébreux, suintant le mal et la pestilence dans cette lumière verte. 

         Au-dessus de moi, et aussi loin que mon regard puisse porter vers les hauteurs infinies de ce lieu étrange, je vois les mêmes créatures en train de faire des choses qui échappent à ma raison. Mais que se passe t-il ? 

         Je perds le contrôle de moi-même... Jean ! 

         Sur l'Autel, il est possible d'apercevoir deux objets. 

         Un anneau gravé qui semble fait d'os et d'or, et une statuette si affreuse, aux formes si impossible et obscène, qu'il m'est impossible de la regarder plus que quelques secondes avant de sentir mon esprit tenter de se sauver pour se réfugier dans le réconfort de la folie et de l'oubli. 

         Puis, arrivant de nulle part, la chose la plus abominable et horrifiante que j'ai vu de toute ma vie fit son apparition. 

         La chose ne devait probablement pas être plus que quatre ou cinq mètres de haut, mais peser plusieurs centaines de tonnes. 

         Son obésité était répugnante. 

         Je pouvais distinguer des bras et des jambes, mais la considérer comme humanoïde serait une insulte pour l'être humain. 

         Sa silhouette n'était pas sans rappeler la curieuse statuette en buis sculpté par mes soins, déposée sur l'étagère des w.c... Chez moi... 

         Elle possédait les mêmes formes impossibles à concevoir et dégageait une aura des plus maléfique. 

         Dans les courants sous-marins, venait jusqu'à moi l'odeur de décrépitude qui se dégageait de la chose et pénétrait tous les pores de ma peau jusqu'au plus profond de mon âme. Elle avança jusqu'à l'Autel. 

 

eaux 6 - Copie
      

   L'un des hommes poissons nagea vers elle et lui apporta une robe faite d'algues ou de quelques végétaux inconnus et recouverte d'inscription illisible. 

         La bête habilla l'obèse horreur cérémonieusement et avec un respect gagné seulement dans la peur. 

         Ensuite, une autre de ces épouvantables créatures la recouvrit d'ornement en métaux inconnus mais qui semblait être précieux et aussi étranges que l'habit que la chose portait. 

         Puis, une fois encore, une créature n’apparut de nul part. 

         Mais cette fois, c'était une créature de forme humanoïde, à la peau bleue et jaune et qui était magnifique. 

         J'étais comme ensorcelé par cette créature et toutes les horreurs précédentes n'existaient déjà plus pour moi. 

         La dame (car la créature était de sexe féminin sans aucun doute) nagea jusqu'à moi. 

         Une fois rendue à quelques pas de moi, la Dame me regarda droit dans les yeux. 

         Les siens étaient des plus magnifiques que je n'ai jamais vu, bleus comme un ciel d'été mais tout aussi verts que la mer. 

         Les couleurs semblaient alterner et m'hypnotiser. 

         Pour des yeux comme ça je serais prêt à tout. Aux plus horribles folies et bassesses les plus inhumaines. 

         Les cheveux ''rouge écarlate'', plus brillants que mille feux, de la dame faisaient contraste avec sa peau bleu et or, la rendaient plus merveilleuse encore. 


eaux


         Elle me prit ensuite par les ailes, Mon dieu ! 

         Des ailes ! 

         Que suis-je devenu, moi Jean ? 

         Sans m'en apercevoir, j'avais maintenant moi aussi la peau bleue et les cheveux presque aussi long que la dame, mais d'une couleur plutôt ocre doré. 

         Sur mon dos, deux énormes ailes, semblables à celles d'une chauve-souris, mais avec une grâce que l'animal ne connaîtra jamais. 

         La dame me rapprocha à elle en me tirant délicatement par mes ailes et m'embrassa fougueusement. 

         Je lui remis son baiser avec la même passion et même plus. 

         Je n'étais plus moi-même, j'avais disparu sous cette entité. 

         Après quelques minutes de ce baiser passionné, ses lèvres se séparèrent des miennes et elle se retourna pour faire face à l'Autel. 

         En bas, toutes les créatures incluant l'énorme chose nous regardaient fixement, presque avec amour si cela est possible pour de telles horreurs. 

         Je pris la dame dans mes bras et l'enveloppa avec mes ailes formant un cocon d'amour pur entre nos deux âmes. 

eaux 5


         Tranquillement, je me laissais flotter jusqu'à l'Autel où toute idée du mal et de ces calamités était oubliée par mon esprit, par l'amour que j'avais pour cette mystérieuse dame inconnue et par le sentiment de fraternité que je ressentais subitement pour cet univers merveilleux malgré le dégoût qu'il m'apportait. 

         Une fois rendu à l'Autel j'ouvris mes ailes et la laissais sortir. 

         Elle avança vers l'autel et s'agenouilla immédiatement, je fis de même sans me poser de question, sans savoir pourquoi. 

         L'obèse monstruosité s'avança vers nous et pris l'anneau dans ses doigts énormes. 

         Très délicatement, avec une souplesse qui me surprit pour un être de sa grosseur, elle prit la main de la dame et lui enfila la bague en os. 
         Puis elle prit la grotesque statuette avec respect et la leva devant elle au-dessus de sa tête. 

         - Pour les yeux de la déesse en bois de Jean, je vous lie. 

         - Pour le visage de la statue de Jean, je vous lie. 

         - Pour le cœur de l'innommable je vous lie, pour l'éternité et ce qui s'en suivra. 

         - Pour la continuation du Capitole vous existerez. 

         Vous appartenez maintenant à la déesse et la déesse vous appartient. 

         À elle maintenant d'assurer sa survivance. 

         Elle reposa ensuite l'horrible figurine de buis sur l'autel et elle disparut de la même manière dont elle était arrivée. 

         Le reste des créatures se mit à nager en rond autour de nous formant une ronde d'effroi et de laideur, mais qui irradiait un amour et un bonheur infini envers nous. 

         La dame m'embrassa de nouveau et je perdis connaissance… 

         Je me réveillais en sursaut vers 4 heures du matin, le cœur battant, la tête en feu et mon lit détrempé, probablement par la transpiration. 


        eaux 4

          Ma télévision était allumée. 

         Depuis que j'avais aménagé à Toulouse et encore davantage depuis l’an 2000, ce genre de désagrément m'arrivait de plus en plus souvent. 

         Quelque chose dans cette ville ou dans cette maison, me causaient les plus grands maux mentaux je crois. 

         Je me levais donc pour changer mes draps lorsque j'entendis du bruit à la porte d'entrée. Je me dirigeais immédiatement vers la porte, accrochant ma robe de chambre bleue en chemin, pour aller voir ce qui se passait. 

         En ouvrant la porte une odeur horrible de poisson et de putréfaction me monta au nez, probablement quelques effluves de poissons morts en train de pourrir sur les rives de la Garonne non loin de chez moi. 

         J'allais refermer la porte lorsque j'entendis un pleur féminin. 

         Allumant la lumière du hall je vis à quelques mètres de moi, dans les marches une petite Femme asiatique dans un grand panier fait de branchages. 

         Je m'approchais et remarquais que le panier était trempé, et que des traces de boue aux formes incertaines semblaient venir… de la Garonne jusqu'au panier et repartir vers…
Le fleuve. 

         Je pris le panier dans mes bras, la petite Femme ne semblait pas être vieille, et ses yeux étaient déjà d'un brun or éclatant, une étrange et confortable lumière y brillait. 

         Elle avait la tête remplie brillants sur ses cheveux bruns noirs avec une mèche bleue également, le nez légèrement plat et à ses pieds, sur un coussin d'algues, un anneau en os poli, comme cette vertèbre de sanglier sculptée par mes soins dans ma boite de jeux (elle y est depuis 20 ans dans ma boite cette vertèbre), décoré d'or qui me semblait familière mais sans trop savoir pourquoi. 

         Comme j'allais rentrer dans la maison avec la petite Femme, le vent se leva. 

         A travers les branches des arbres, autour de la maison, je crus entendre : 

         "Je suis Nga, prend soins de moi". 

         Et le vent tomba aussi rapidement qu'il s'était levé. 

         Depuis, je sais que c’est toi… Qui est à Moi ! 

eaux 7

 

NGA JOLIE PREMIERE
Nga, tu me rends fou !


 

 Vous avez vu ici : http://numerologiejean.canalblog.com/

 


 

ÉCRIS-MOI ! JE RÉPONDS TOUJOURS Oui ! Écris-moi ! Même à un petit commentaire... Je réponds toujours... 

Tweets de @MonkeyJeanga

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Nous ? On RIZ ! Vietnam
  • Pêle-mêle vous saurez tout ! Attention ! Les articles bougent,tous les jours "Y A DES NOUVEAUX - SANS CESSE, D'AUTRES S'EFFACENT - LES PHOTOS SONT MOBILES". Je pars chasser d'autres monstres. A tout de suite et merci de votre visite.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Publicité