SQUELETTE D'ESCARGOT !!

SQUELETTE

Squelette « fossile » d'un Escargosaurus (220 millions d'années)

            La capacité de conservation des fossiles est en grande partie due au processus de décomposition des organismes. Celui-ci explique pourquoi il est rare de retrouver des fossiles des parties molles organiques (60 % des individus d'une communauté marine sont uniquement composés de parties molles). La présence des parties molles est alors le résultat de conditions sédimentologie et diagénétiques exceptionnelles.

            Ce squelette entièrement conservé à été découvert fin des années 80 par le professeur REINNOSIAM Naej, dans le sous sol Vietnamien, juste en dessous du tunnel de CUCCHI.

            Nous pouvons observer son état de conservation impeccable malgré ses 220 millions d’années. Fait exceptionnel, c’est conservation de la spirale  entière – Nous pensons que celui-ci est le seul spécimen trouvé à ce jour, entier et dans cet état.

            La biodégradation s'effectue de manière rapide et efficace grâce à une décomposition aérobie.

Ainsi, il est nécessaire d'avoir un environnement anoxique pour pouvoir préserver des organismes légèrement minéralisés et composés de parties molles.

            Ceci exige une concentration élevée d'oxygène (106 moles pour 1 mole de carbone organique).

            Ce qui fut le cas dans le sous sol isolé de certains tunnels encore visités ce jour…

             La décomposition est la source principale de perte de données dans le registre fossile et la minéralisation est le seul moyen de la freiner. Les tissus peuvent se conserver sous la forme de perminéralisations (déchets organiques altérés) ou, quand la détérioration est prolongée, sous la forme d'empreintes. Si la décomposition est plus importante que la minéralisation, les tissus sont détruits et seuls les matériaux réfractaires (chitine lignine ou cellulose) sont conservés.

            La décomposition dans le registre fossile se caractérise à trois niveaux. Dans un premier temps, il s'agit d'identifier la décomposition et la perte d'information sur la structure de l'organisme fossilisé. Ensuite, il faut reconnaître les minéraux particuliers et les marqueurs géochimiques associés aux régimes particuliers de décomposition. Enfin, il faut garantir la préservation des microbes fossiles impliqués dans le processus.

A noter :

            La décomposition d’un Escargosaurus est bien plus lente que celle d’un cheval de course. (Ceci explique peut-être cela !)

            Ce squelette explique enfin le mécanisme des escargots !

            Il sort de sa coquille… Tu les touches, il rentre et ressort… EURÉKA ! Voilà comment il fonctionnait et fonctionne encore à ce jour…

A SAVOIR :

            Aujourd’hui avec le modernisme certains spécimens d’Escargosaurus ont subit une telle transformation, se sont retrouvés dès 1910, par pur mimétisme avec une suspension  G. Westinghouse…

            Ce qui semble à nos yeux plus confortable comme le pensait également à l époque, notre ami George.

            Vous savez TOUT !

Escargosaurus